Quand les haies deviennent décharges : un constat amer sur le terrain

Dans le cadre du suivi des plantations réalisées cet hiver, les agents du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Austreberthe et du Saffimbec (SMBVAS) se sont rendus sur le terrain pour observer l’évolution des haies implantées. Mais la visite a rapidement laissé place à la consternation puisque des déchets ont été retrouvés aux pieds des jeunes haies. 
Dépôts sauvages, plastiques, ordures ménagères… Des gestes inacceptables qui viennent compromettre un travail de longue haleine pour restaurer la biodiversité, protéger les sols contre l’érosion, et favoriser une bonne qualité de l’eau.

🌍 Polluer la nature, c’est aussi se polluer soi-même !

Les déchets abandonnés ne disparaissent pas. Ils se dégradent, lentement, et libèrent des microplastiques qui finissent… dans notre environnement, puis dans notre corps !

Selon des études récentes, nous ingérons en moyenne 5 à 6 grammes de microplastiques par semaine, soit l’équivalent d’une carte bleue. Ces particules sont désormais présentes dans l’air, l’eau, notre alimentation… et même dans notre cerveau.

📎 → Lire l’article de Sciences & Avenir sur les microplastiques dans le cerveau

Un geste simple : ne rien laisser derrière soi

Chacun peut agir. Ne rien jeter dans la nature, ramasser un déchet oublié, signaler un dépôt sauvage : ces petits gestes sont essentiels pour préserver nos territoires.

Nos haies ne sont pas des poubelles. Ce sont des refuges pour la faune, des barrières contre l’érosion, des puits de carbone vivants. Merci de les respecter.