Agriculture

Les problèmes liés aux ruissellements ont, dans de nombreux cas, un impact direct sur l’agriculture qui se traduit par des dégâts aux récoltes et/ou par des pertes de production conséquentes comme le montrent les photographies suivantes :

Érosion et ravinement sur pomme de terre, mai 2008.

Dégâts sur une parcelle de pomme de terre, septembre 2011.

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Ravine profonde sur maïs, juin 2010.

Les impacts possibles sont les suivants :

  • Apparition de ravines d’érosion dans l’axe des talwegs ou au niveau des ruptures de pente induisant :
  • Des travaux de comblement réguliers (=coûts supplémentaires) ;
  • Parfois d’importantes difficultés pour exploiter la parcelle (contournement de ravines) ;
  • Des pertes de production…
  • Secteurs non labourables car régulièrement inondés ;
  • Submersion de certaines cultures
  • Érosion entrainant des pertes de limons sur les parties hautes et comblement des parties basses induisant une différenciation des terres.

Régulièrement montrés du doigt comme étant à l’origine des problèmes d’inondation, les agriculteurs sont en fait également victime de la politique agricole qui les conduit à modifier le type de culture et son intensification.
D’après les études menées sur la Seine-Maritime, les taux de transfert de terre liés à l’érosion en nappe sur les versants va de 7 à 10 t/ha/an ce qui est considérable.

Cette situation ambigüe qui rend l’agriculteur à la fois responsable et concerné au premier ordre fait qu’il constitue un partenaire indispensable de la gestion des problèmes de ruissellements.
Que ce soit pour l’évolution des pratiques culturales à l’échelle des bassins versants ou pour la réalisation d’aménagements, les agriculteurs doivent être associés aux différents projets.